Résumé:
Anabel a vingt-cinq ans. Elle travaille
dans une boutique où l'on pratique le piercing, mais aussi
d'autres techniques d'implants culturels, bien plus hard. Elle
se lie d'amitié avec Monsieur Jacob, un étrange
tenancier de magasin de Pompes funèbres. Au même
moment, un vieillard nommé Rideri va être
libéré de prison après quarante années de
détention, à la suite de crimes abominables. La
fillette qu'il a mutilée est devenue une femme, qui ne
rêve que d vengeance... Elle fait appel à un tueur
professionnel, Oleg, pour le pister dès sa
libération. Oleg va découvrir le lien étrange
qui unit Ruderi et Monsieur Jacob... Terrifiant et fabuleux. Ad
vitam aeternam est un pur roman, quoique... Qu'est-ce qui
terrifie Jonquet et le pousse à nous conter des histoires
haletantes ? Il dissèque les déraillements de notre
société, autopsie les comportements humains et use de
son talent de conteur pour malmener nos tripes et titiller
notre conscience. Avec Ad vitam aeternam, Jonquet le
visionnaire approche la mort pour cerner la vie, tant l'une
n'est rien sans l'autre. Cru et cruel, efficace et sans
complaisance, Ad vitam aeternam est un livre fantôme, du
genre à hanter longtemps les esprits : ce qu'il laisse
entrevoir de notre présent et de notre futur immédiat
est apocalyptique. Jonquet n'est pas du genre
désespéré, juste réaliste. C'est encore
pire, non ?