Résumé:
Journal, essai autobiographique, éloge de la course
à pied, au fil de confidences inédites, Haruki
Murakami se dévoile et nous livre une méditation
lumineuse sur ce bipède en quête de vérité
qu'est l'homme... En avril 1978, Murakami décide de vendre
son club de jazz pour écrire un roman. Assis à sa
table, il fume soixante cigarettes par jour et commence à
prendre du poids. S'impose alors la nécessité d'une
discipline et de la pratique intensive de la course à
pied. Ténacité, capacité de concentration et
talent : telles sont les qualités requises d'un romancier.
La course à pied lui permet de cultiver sa patience, sa
persévérance. Courir devient une métaphore de
son travail d'écrivain. Courir est aussi un moyen de mieux
se connaître, de découvrir sa véritable nature.
On se met à l'épreuve de la douleur, on surmonte la
souffrance. Corps et esprit sont intrinsèquement
liés. Murakami court. Dix kilomètres par jour, six
jours par semaine, un marathon par an. Il court en
écoutant du rock, pour faire le vide, sans penser à
la ligne d'arrivée. Comme la vie, la course ne tire pas
son sens de la fin inéluctable qui lui est
fixée...